Edito de l’association

EDITO 2ème trimestre 2024

Après avoir connu un début d’année historiquement au plus bas depuis la création de l’observatoire en 2007, a-t-on touché le fond du bassin – comme le dit le Président de la FPI Pascal Boulanger – ou bénéficie-t-on de la baisse des taux d’intérêt et cela suffit-il ?

Sur la région de Chartres

Les indicateurs mélangent le chaud et le froid avec dans les points positifs : des ventes nettes (113 lots) qui reviennent dans les standards de 2023, des désistements maitrisés avec seulement 9 lots sur le trimestre et des prix de vente qui sur une année glissante ont perdu 300 €/m².

Dans les points négatifs, on note des mises en vente toujours faibles avec 90 unités (-61% vs. le 2ème trimestre 2023) et surtout des retraits d’opérations qui dépassent les ventes avec 154 lots soit +57% vs. le 1er trimestre 2024, ce qui fait chuter drastiquement l’offre commerciale de 22% à 610 logements.

Sur la région d’Orléans

Des indicateurs qui contredisent favorablement le début d’année et qui sont tous plus favorables avec des ventes nettes qui repartent à la hausse avec 60 lots vs. 38 lots au 1er trimestre 2024 ; avec quand même des désistements encore nombreux (41 unités soit 41% des ventes brutes).

Les retraits d’opérations sont aussi moins nombreux (43 vs. 176 au 1er trimestre 2024) et surtout les mises en ventes sont conformes aux années précédentes avec 193 logements.

Enfin, et contrairement à Chartres, les prix de vente sont restés au même niveau sur une année glissante à 4 090 €/m².

Sur la Région de Tours

Comme indiqué le trimestre dernier, les mises en vente sur Tours n’ont pas baissé et s’élèvent à 144 unités contre 157 au 1er trimestre 2024.

Les ventes nettes doublent avec 144 unités, grâce à une baisse drastique des désistements avec 16 lots vs. 58 en début d’année.

Les retraits, comme à Orléans, chutent avec seulement 26 logements retirés de la commercialisation, ce qui maintient l’offre commerciale à 935 lots.

Enfin, les prix de vente sont les plus élevés des 3 marchés, et atteint 4 352 €/m² à l’offre.

En conclusion

La baisse des taux semble avoir une vertu avec des désistements beaucoup moins nombreux, ce qui va surement permettre un taux d’écoulement plus élevé pour les opérations. En revanche, on note une « purge » de certaines opérations en vente au détail et un gros différentiel d’attractivité au vu justement des taux d’écoulement.